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Pavillon rouge et Lys Noir - Capitaine John Edwards

 :: Pas de quartiers :: Cimetière :: V.2 :: Fiches refusées Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Jeu 23 Avr - 5:00
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   NOM: Edwards PRENOM(S): John ÂGE: 34 LIEU DE NAISSANCE: Hastings ETAT CIVIL: Célibataire GROUPE: Pavillon Noir AVATAR: Michael Fassbender
   

   
John Edwards

   
Les qualités qui définissent un homme transcendent bien souvent son état ou sa profession. Ce sont des traits que l’on lui reconnaît aussi bien qu’une franche cicatrice sous un œil. Chez un homme tel que John Edwards, ces traits sont aussi ceux qui lui ont permis de devenir celui qu’il est aujourd’hui. Son ambition sans borne à toujours s’élever tant socialement qu’au niveau de son confort et bien-être a fait en sorte de balayer les difficultés rencontrées au passage et de mettre les efforts nécessaires quant à sa réussite et maintenant par la bande, celle de son équipage.  

Marin depuis son adolescence il a fait sa place dans ce monde grâce à une intelligence aiguisée. Sa capacité d’apprentissage fut toujours remarquable et c’est à bord qu’il apprit à observer autours de lui pour s’enrichir du savoir que ses expériences allaient lui offrir. Au-delà de l’exécution des tâches sur le navire, il en comprit son ingénierie et au-delà de tenir la barre, il apprit la navigation. Autodidacte de bien des façons, John assimile et traite l’information et les signes que lui renvoient les gens, les cartes, les étoiles, les vents mais surtout cette mer qui lui parle et réconforte son esprit fébrile.
 
N’allez pas croire en revanche que pour survivre sur les flots on peut se contenter d’un sage esprit. Il y a ce que l’on a dans la tête mais aussi ce que l’on a dans les tripes! La hargne, le courage et l’impétuosité doivent se manifester chez l’homme doué au combat. Ironiquement, avant toute autre chose, John Edwards est un combattant. Il a compris depuis fort longtemps que pour réaliser ses objectifs et toucher les fruits de son ambition qu’il aurait à se battre et à les gagner. C’est avec aplomb que ses bottes martèlent le pont ennemi lors d’un abordage. La force de ses coups brise la résistance et la crainte se transformant en adrénaline le poussant vers les gains de sa réussite.

Il faut assurément beaucoup de détermination pour emprunter cette voie mais c’est aussi grâce à cette qualité que John Edwards a pu faire son nom. Il ne lâche jamais une prise et mettra tout en œuvre pour parvenir à se saisir de l’objet de sa convoitise. Qu’on se le dise, une fois que le Lys Noir vous a pris en traque, le sablier de vos espoirs et jours passés s’écoulera méthodiquement jusqu’à voir en poupe apparaître le pavillon redouté rouge de sang au lys noir.

Bien sûr, ne devient pas Capitaine d’une frégate pirate celui qui le veut. Pour atteindre ce poste il faut d’abord le respect et le vote de ses paires. John a pu compter sur des amis fidèles mais aussi sur son leadership par l’exemple. Il se mouille les bottes, se salie les mains et fait preuve de la même rigueur qu’il s’attend de son équipage. Il fait lui-même ce à quoi il s’attend et ne demanderait jamais plus qu’il ne pourrait lui-même accomplir. Les récompenses sont justes et les punitions fermes!
Malgré le fait qu’il passe le clair de sa vie en mer coincé sur un navire abritant plus d’hommes au pied carré qu’une Cour Parisienne, John Edwards est peu sociable. Il traitera bien sûr ses hommes avec le respect et la considération qui se doit mais il est très rare qu’on le verra fraterniser avec eux. Désirant à la fois conserver une image digne à leurs yeux, il évite les beuveries en taverne avec l’équipage et préfèrera une simple bouteille de rhum sur le coin du bureau en compagnie de son bosco et fidèle ami.

Distant, il ne parle pas beaucoup. Il conserve bons nombres de ses réflexions et mêmes de ses craintes pour lui. Son esprit bouillonnant lui crée un monde où il se perd bien souvent. Là-bas, ses rêves et visions lui parlent de gloire et de fortune ainsi que des mauvais sorts qu’il se devra d’éviter! La mer est un murmure et le vent un sifflement formant la musique de la trame de son arrière-conscience.

Sans être naïf ou crédule, il a vécu en mer trop longtemps pour croire que seuls les hommes régissent ce monde. Le sort, la fatalité, la chance comme la poisse, qui vit qui meurt et comment mais pourquoi, l’océan est trop vaste et ses mers trop profondes pour qu’il n’y ait pas des mystères qui surpassent le commun mortel. Dieu, Mahomet, Calypso, sirènes et lanceurs de sorts, John Edwards reste bien prudent face à tout cela et dans un monde comme le sien où tout peut vous tuer dans un détour, vaut mieux ne pas pousser sa chance et ce mettre à dos quelques puissances inconnues! Il se gardera bien de dévoiler ses superstitions à qui conque mais n’en pensera pas moins.

Face à ses hommes, il conserve l’image d’un homme ferme et sévère. Il fait en effet preuve de fermeté quant à la discipline et les règles sur le navire. C’est pour lui le seul moyen d’y conserver l’ordre. Il n’use pas de la manipulation comme font certains pour arriver à ses fins, il ne se fait pas ami avec eux pour obtenir leurs faveurs, non, John Edwards a établi un système de récompense clair et ceux voguant avec lui obtiendront la gloire et la richesse à coup sûr mais gare à ceux qui briseront les codes établis sur le Lys Noir car les punitions y sont tout aussi inscrites!

Qu’on se le dise, John Edwards est un être intelligent mais lorsque son impétuosité l’emporte, il est un homme violent qui n’hésitera pas à faire éclabousser le sang de ses poings, de son sabre ou de sa hache! Craignez sa colère et sa fureur car lorsqu’il s’y adonne il n’a alors plus rien de l’homme posé et réfléchi qui le caractérise. Ses frappes seront puissantes et elles s’arrêteront peut-être bien trop tard pour la victime si identifiable est-elle à la fin…

   
Si un jour tu te retrouves devant un gars en train de se faire agresser par deux hommes, que fais-tu? Instinctivement, ces gens seront interpellés. Avant d'agir il faut d'abord comprendre la pleine mesure de la situation. Après quoi, je passerai mon chemin, j'aiderai le malheureux ou tout autre autre action que je jugerai nécessaire.
   As-tu déjà tué?  Plus d'hommes pour en compter le nombre. Je n'hésite pas à tuer lorsque la situation l'impose. Je ne suis pas pour autant sanguinaire simplement que la mort d'un homme est un moyen et non une fin en soit.
   Crois-tu aux créatures surnaturelles? Il y a bons nombres de légendes et de fables totalement stupides qui se racontent dans les sombres tavernes des ports de ce monde... Par contre, serait-ce possible qu'au delà des histoires à dormir debout qu'il y ait effectivement de plus grandes puissances à l'oeuvre? Je crois bien que oui...

   
PSEUDO: Stewy ÂGE: 28 COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM? Partenariat sur un autre fofo DERNIER MOT?Viva el'Rhum

   
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Jeu 23 Avr - 5:00
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Il y a de ces évènements qui marquent l’enfance et qui ont par la suite une répercussion future. Pour John Edwards, cette enfance s’est déroulée en grande partie dans la ville où il est né en 1637 soit à Hastings en Angleterre. Fils d’un marchant qui autrefois avait connu le succès, John cru d’abord qu’en vieillissant il reprendrait l’affaire fleurissante de son père. La réalité était que face à la compétition maritime qui devenait de plus en plus féroce, le paternel Edwards n’avait pas su s’adapter… Par manque de courage ou de volonté, par manque de chance ou simplement d’effort, l’affaire qui autrefois faisait vivre toute la famille dans un réel confort, était maintenant sur un déclin certain. Le jeune garçon rêveur qu’était John ne réalisait pas réellement la situation qu’éprouvait sa famille. Sa mère, aimante et présente veillait à ce que son imagination fertile soit toujours alimentée des plus grandes histoires à faire briller les yeux d’un gamin qui avait tout le monde à découvrir.

Dès qu’il fût en âge d’apprendre à lire, écrire et compter, sa mère se fit un devoir de lui enseigner ces matières. C’est sans aucun doute que le jeune John préférait la lecture des contes et fables fantastiques. Ces textes lui donnaient une envie folle de sortir de chez lui et de partir à l’aventure! Les histoires des grands héros du passé étaient tant de modèle fort et fière qu’il se voulait d’imiter. Debout droit et le visage hargneux, une baguette de bois à la main et il était devenu Alexandre le Grand! Le jour d’après était-il devenu un viking ou encore le roi Richard? Son père de son côté était de moins en moins présent… Répétant sa routine pour faire rouler son commerce, frappant toujours aux mêmes portes, limité par une zone de confort étroite dans laquelle il s’était enlisé… Pour John, son père était un travailleur acharné envers qui il éprouvait un grand respect. Trop jeune pour mesurer les insuccès de son père et beaucoup trop à la recherche d’une image paternelle de laquelle il pourrait s’inspirer et prendre comme modèle. Une image digne comme celle que l’on retrouve dans les grandes et belles histoires…

Cet insouciance dura un temps mais bientôt celui qui n’était alors qu’un gamin entrait maintenant dans l’adolescence. Une forte période de changements il va sans dire! Déjà depuis quelques années il avait commencé à aider son père dans le chargement de charrettes, à soulever maintes caisses en bois et poche en tissu de chanvre amorçant ainsi un sculptage de sa musculature en croissance. Le temps d’un hiver et son pantalon lui découvrait maintenant les tibias… Il connut une poussée de croissance impressionnante où son corps paru difforme par moment. De longues jambes, un torse court et des longs bras qui semblaient s’allonger encore sous le travail que lui imposait maintenant son père. Car ce dernier ne pouvait plus réussir seul à maintenir les finances à flots… La famille Edwards devait maintenant travailler deux fois plus pour en récolter que des miettes… La mère de John parlait même de prendre un boulot de serveuse dans une auberge pour arriver à payer le nécessaire et cela aurait bel et bien été le signe que le fond du baril avait été atteint pour l’ancien homme influant qu’était le patriarche Edwards.

De nombreuses disputes éclatèrent entre John et son père… Le plus jeune cherchant à pousser l’autre pour retrouver le succès. Il fallait que son père réagisse! Il fallait mettre les efforts nécessaires et faire sa place dans ce monde en éternelle compétition. Son père quant à lui restait las, défaitiste comme s’il avait déjà abandonné continuant simplement d’aller voir les quelques clients qui lui restait, clients qui abusait bien de lui d’ailleurs, tout simplement pour sauver les apparences et démontrer qu’au moins il sortait encore de chez lui… Cette image paternelle dégoûtait John au plus haut point. Bien sûr, l’époque des héros fantastiques de son enfance était terminé et il comprenait beaucoup plus la triste réalité mais il ne s’attendait pas non plus à ce que son père sauve le monde, simplement qu’il soit un homme digne et respectable alors que c’était loin d’être le cas…  John méprisait cet homme, il maudissait la tournure que prenait sa vie loin de l’aventure et condamné à devoir supporter le poids de sa famille… Le feu intrépide qui autrefois brulait au sein du jeune garçon et mutait bientôt en haine et en rage face au sort que les puissances de ce monde lui réservaient.

Enfin, comme la lumière salvatrice d’un phare dans la tempête de son adolescence, John reçu une chance inattendue d’espérer à une vie qui lui convenait. De passage à Hastings pour une affaire, le cousin de sa mère était passé leur rendre visite. L’homme éduqué et flamboyant parlait d’un navire repartant de Londres qui l’amènerait vers des Cités que John n’avaient jamais cru possible de visiter. Voyant la carrure solide de John, ce cousin parla à sa mère d’un équipage d’un ami en recrutement… Devenir marin?! Découvrir le monde et toutes ses possibilités?! Voilà qui embrasait le visage du garçon qui voyait là la chance de ne pas aboutir comme son père et qui sait, peut-être pourrait-il gagner suffisamment d’argent pour aider sa famille, au moins évité que sa mère ne finisse serveuse dans une triste auberge…  Le délai pour prendre sa décision était court… Le navire n’allait pas l’attendre des semaines durant! C’était une occasion à saisir afin de répondre à l’appel de l’aventure rêvé.

John tenta de parler de cette possibilité avec son père mais la discussion s’envenima à un point tel que son père dans une colère rarement vu hurlait et frappait du poing sur la table. Impétueux comme il était, John ne s’en laissa pas impressionné et il répondait mot pour mot à son père. La pauvre femme de la maisonnée se prenait la tête à deux mains sachant pertinemment bien qu’elle ne pourrait les arrêtés et espérait simplement que la tempête s’essouffle d’elle-même… L’exception faite que cette fois, John savait l’importance de cette opportunité pour sa vie future et il était hors de question de la laisser filer. Ses mots traduisaient le fond de sa pensée pour son père; des mots qui jusque-là avait été refoulés mais qui aujourd’hui dans la colère martelaient de cruels vérités sur son père. Ce dernier leva la main pour frapper son propre fils mais fût devancé par la droite de celui-ci qu’il se prit entre les deux yeux. Le père de John s’écroula au sol le nez en sang et les larmes aux yeux. Alors que le jeune-homme s’élançait pour ce qui allait être un coup de botte dans les côtes de son père, sa mère l’arrêta en appelant son prénom et en le conjurant de partir… John comprit en voyant le regard de sa mère qu’elle ne lui en voulait pas mais qu’elle l’implorait de partir avant que le feu de l’aventure qui brulait en lui ne s’éteigne à jamais.

À seize ans il quittait Hastings pour rejoindre le port de Londres… Débrouillard il retrouva l’équipage dont avait mentionné le cousin de sa mère. Malgré son âge, John était déjà fort comme un homme et à la vue de sa carrure, il fût accepté sans grande résistance au sein de l’équipage. Ses débuts de marins furent bien sûr difficile… Il devait apprendre rapidement les rudiments de base et la vie à bord n’avait rien du confort de son foyer! Malgré tout, il se surprit à aimer ce mode de vie. Les règles sur le navire y étaient simples et clair, la discipline présente, le travail ne manquait pas pour s’occuper et pour récompense le monde qui s’ouvrait devant lui! Deux ans à naviguer avait fait de lui un marin aguerrie. En deux ans à peine, il pouvait ajouter à son carnet de bord pratiquement toute les cités de l’ancienne Ligues Hanséatiques. Près de Hambourg une bagarre éclata où un homme passa par-dessus bord… Les instigateurs reçurent leur part de fouet, John en eu pour dix coups. À Lübeck il connut pour la première fois les charmes d’une donzelle pêchée dans un bordel.  Il tomba malade de Danzig à Visby mais s’en remit à temps pour geler comme il n’avait jamais eu froid dans sa vie aux eaux glacées de Novgorod! Jamais il ne pourrait oublier de sa mémoire la forêt de mâts du gigantesque port d’Amsterdam!

Combien à l’approche de ses dix-huit ans il était gonflé d’enthousiasme d’aller saisir l’opportunité d’un commerce plus au sud! Car le commerce au nord était devenu une vraie guerre. À chaque revenus gagnés il fallait déduire l’entretient du navire, refaire le plein de provisions, payer les différentes taxes, graisser les bonnes poches profondes et après quoi était distribué les parts revenant aux hommes… En quête de meilleurs profits, l’équipage s’était rendu de par la côte française. Passant Brest et la Rochelle jusqu’au coude de l’Espagne pour enfin s’arrêter dans les ports portugais de Porto et de Lisboa. À cette époque, John gravissait bien les échelons au sein de l’équipage et il y était bien respecté. Traversant tous ces pays et mit en contact avec plusieurs langues étrangères, il en apprit quelques mots par ci par là. Les équipages étaient aussi bien souvent mixtes quant à leurs origines… Ce qui les unissait était à coup sur ce besoin d’aventures et cette quête de profils! Tous connaissaient les risquent de cette vie mais lorsqu’ils avaient passé le détroit de Gibraltar en direction de la Catalogne, ils n’avaient pas imaginé vivre une expérience qui allait à ce point marquer leur vie, voir être la fin pour plusieurs!  

Prenant tout l’équipage par surprise, un navire barbaresque avait surgie de nulle part pour fondre sur eux. Le Capitaine de John tenta bien de fuir et de se rapprocher de la côte mais en vain. Après à peine trente minutes de poursuite, le navire de commerce était la cible du tir nourrie des pirates. Les voiles se déchiraient au rythme que l’équipage s’affolait. Ils n’étaient pas des soldats et à la connaissance de John, personne n’avait tué parmi eux. Lorsque les deux navires furent bord à bord et que l’abordage commençait, certain tentèrent d’organiser une résistance. Protecteur et combattif, John Edwards n’était pas du genre à se rendre et encore moins à se laisser tuer sans broncher! Se saisissant d’une hachette il était prêt à en découdre et était aller rejoindre les côtés du Capitaine. Malgré cette bonne volonté, les confrères de John tombait un à un et lorsque même le Capitaine fut emporté par ce flot de pirates s’appropriant le pont de leur bateau, John dû se rendre à l’évidence qu’ils étaient perdu! Plusieurs se jetaient à genoux priant qu’on les épargne mais avec horreur John les voyait se faire égorger sans pitié. « Se battre et mourir arme à la main » pensa-t’ il… La hargne qu’il mettait à se défendre coûte que coûte inspira quelques-uns de ses amis à le suivre. John les entraîna à la calle où l’espace exiguë pourrait leur permettre de mieux affronter leurs ennemis. Ces derniers ne perdirent pas un instant à les suivre… John, hache à la main repoussa le premier et lui qui n’avait jamais tué jusque-là en eu l’occasion. De sa main gauche laissée libre il avait réussi à se saisir du poignet tenant la lame de son assaillant et le coup d’hachette fût net et sans hésitation. Une frappe qui manqua décapiter son opposant le laissant pour mort et éclaboussant de sang un John Edwards qui étrangement n’éprouvait pas de remords ou d’aversion à tuer. Même qu’au cœur de la mêlée où il était plongé, son désir n’était que de recommencer et déjà il s’élançait sur sa prochaine cible.

Un coup qu’il ne vit jamais venir l’envoya valser au sol avec surprise. Ses instincts lui criaient de continuer de se battre pour sauver sa vie mais aussi celle de ses proches et il resserra la poigne sur sa hachette. Un coup de pied dans les côtes lui souffla l’air de ses poumons et un deuxième l’envoya près de la coque du navire droit dans le coffre du charpentier. Il cherchait son air et reprenait un peu ses sens tout en voyant s’écrouler morts ses compagnons. Remplit de rage John attrapa le marteau qui c’était renversé hors du coffre et dans un même mouvement alors qu’il se relevait / retournait, envoya en lambeaux la mâchoire du barbare le plus près de lui. Dans un deuxième élan, il lui fracassa le crâne et cela suffit à achever ses complaintes de douleurs. On l’entailla, il fracassa un membre, on l’envoya de nouveau au sol, il répliquait encore mais ses frappes ne touchaient plus leurs cibles. John se défendait instinctivement et n’attrapait que de l’air. Au sol et ensanglanté, il continuait de rugir et de riposter même s’il avait difficilement conscience de la scène d’horreur qui l’entourait… Un brutal coup à la tête l’envoya dans le noir presque mort.

À son réveil, il découvrit qu’on lui avait passé les fers et qu’il était prisonnier d’un navire barbaresque en route vers Tunis. Il était mal en point mais on avait voulu le maintenir en vie en le faisant prisonnier… Entouré d’hommes qui ne parlait pas sa langue, des musulmanes qui avaient leurs propres croyances et vers des flots qui lui étaient inconnus, il ne pouvait anticiper son futur immédiat. Il comprit bien plus tard que c’était sa carrure, sa hargne et sa volonté à survivre qui l’avaient sauvé lors de l’attaque de son navire marchand. Quand le Capitaine du navire pirate vînt le voir afin qu’il rejoigne ses rangs, John Edwards comprit alors que c’était cette vie ou bien la mort. Comme lui bien des années auparavant, ce Capitaine avait été capturé. C’était un ancien marin Hollandais sur un fameux « Gueux des mers » qui trouva en cette vie de piraterie tout ce à quoi il aspirait. Convertie et ayant changé son nom pour un musulmane, il était maintenant le Capitaine d’un des navires les plus craint de la vaste Méditerrané. Encore jeune, avec toute la vie devant lui et cette nouvelle perspective qui s’offrait à lui, John en fut séduit! Il commencera ainsi sa vie dans la piraterie, là où les intermédiaires sont des sabres et où on négocie au prix de vies enlevées! Il passera cinq ans à bord de ce navire en méditerrané sous les ordres de ce Capitaine converti mais bientôt, leurs différends religieux les rattrapa et John dû se trouver un nouvel équipage.

Avec la réputation et le respect qu’il avait gagné, il embarqua sans problème au sein de l’équipage du Lys Noir. Inconnu des marins présents et discrets de nature, John passa ses premiers mois dans l’ombre. C’est lors d’un assaut particulièrement féroce qu’il put se faire remarquer pour la première fois de l’équipage qui put admirer ce don était capable ce jeune homme doté d’une férocité sans égale au combat. À l’abordage d’un navire qui était plus fortement gardé que l’équipage du Lys Noir l’eu cru, ils se retrouvèrent au cœur d’un féroce combat! Un jeune marin téméraire amena avec lui quelques compères sur le pont ennemi tentant de mater la coriace résistance. John quant à lui n’avait jamais troqué de ses armes une hache d’abordage en plus de son large sabre à la ceinture. Il s’élança sans hésitation sur le pont ennemi sa hache droit devant et à peine que ses bottes avaient tonné qu’il s’attaquait aux cordages par des frappes puissantes neutralisant le navire. Son ouvrage ne fût freiné que par la position critique du premier groupe mentionné. Ses compagnons se faisaient visiblement encerclés et se retrouvaient maintenant dans une fâcheuse position. Comme par le passé, il était prêt à défendre les siens et il accouru dans cette direction. Il se saisit du manche de sa hache à deux mains lançant une première frappe qui atterrit et fracassa la clavicule d’un premier homme lui faisant dos. John conserva sa hache dans la main gauche tout en passa l’homme alors qu’il s’écroulait vers une mort certaine et dégaina son sabre entaillant l’abdomen d’un deuxième au passage. Le chaos qu’il provoqua suffit pour que la bande de pirates reprenne le dessus et John ne manqua pas de s’y faire remarquer d’autant plus qu’il venait de sauver la vie de ce matelot téméraire et apprécié de plusieurs sur le navire : T. J. Avery…

Cet évènement marqua le début d’une longue et sincère amitié entre les deux hommes. Ensemble ils écumèrent les mers et peaufinèrent leur apprentissage. Nombre d’années s’écroulèrent et encore plus de combats où chaque fois ils jouèrent un rôle capital. Charismatique, T.J. Avery passa Quartier-Maître et John au fil du temps et par ses compétences évidentes en navigation prit des quarts à la barre. Enfin, un dernier évènement allait bouleverser leurs vies ainsi que celles du reste de l’équipage. Lors d’un assaut particulièrement meurtrier, le Capitaine trouva la mort laissant l’équipage le soin d’en élire un nouveau. John revenait à peine sur le pont du Lys Noir, sa chemise rougit du sang de ses ennemis, lorsqu’il apprit la nouvelle… Les amitiés, le charisme et la logique à bord auraient normalement destiné le Quartier-Maître Avery à prendre la place de Capitaine mais ce dernier proposa  John mettant en lumière ses qualités pour le poste. Pour l’équipage, cela ne fit aucuns doutes par la suite, John Edwards était l’homme destiné à prendre la barre de ce navire. Cela fait maintenant onze années que T.J et John navigue ensemble, pratiquement cinq que John est le Capitaine du Lys Noir mais en cette période, la réputation et la crainte qu’inspire le pavillon rouge de sang au lys noir ne fait qu’augmenter! Sous le commandement du Capitaine John Edwards, attendez-vous à trouver un équipage des plus compétents, féroces au combat et d’une loyauté au pavillon tant craint et respecté.

Gloire au navire et fortune aux hommes!

 
   
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Invité
Jeu 23 Avr - 6:07
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BIENVENUE MON CAAAAPITAIIIINE :49: !!

J'ai hâte de te lire. Bon courage et n'hésite pas si tu as des questions sur le forum ou sur le scénario =).
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Jeu 23 Avr - 9:40
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche :4:
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Jeu 23 Avr - 11:58
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Bienvenue officiellement brigand ! :P
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Faye M. Read
Jeu 23 Avr - 12:46
Faye M. Read
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Administratrice pirate
Date d'inscription : 16/03/2015
Messages : 320
Localisation : Tortuga
Age : 31
Avatar : Phoebe Tonkin
Double compte : /
Héhé ! Bienvenue !  :22:

Bonne chance pour la suite de ta fiche, j'ai trop envie de voir le caractère que tu vas lui donner à ce John Edwards :17:
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Invité
Jeu 23 Avr - 18:48
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Eh ! Bienvenue ici !

Bon courage pour ta fiche :14:
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Invité
Ven 24 Avr - 14:22
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Salut à toi mon peut-être futur capitaine.
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Invité
Sam 25 Avr - 10:52
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Nyaaaaah :17:  BIG LOVE  :15:  !!

Je viens de lire le caractère, tu l'as décrit de façon exemplaire, c'est tout à fait l'homme que je m'imaginais. Et ton écriture est très très agréable. J'ai vraiment hâte de lire ton histoire et de RP avec toi ^o^ !
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Invité
Lun 27 Avr - 16:02
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Bon!! J'aime pas tant la fin mais après un pavé pareille, j'ai cherché à coupé ça court... Sinon merci de l'accueil hein! :59:
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Invité
Lun 27 Avr - 16:22
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Invité
Invité
Je viens de lire tout ça ! C'est magnifique ! Une grande fiche ^^

Et puis ton personnage et génial ! Bref je viendrais t'embêter pour avoir un lien quand Bobo ou Toto seront passés par là pour te valider ^^
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Invité
Lun 27 Avr - 22:13
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Bienvenue!


Ah une bien belle histoire ! Quelques fautes par-ci par-là mais vu la longueur du récit, je n'en prend pas trop note ;-). En tous cas ça colle très bien au scénario. Je te valide !

Tu intègres le Pavillon Noir. J'indique le scénario et l'avatar comme pris ^^.
A partir de maintenant tu vas aussi pouvoir te créer un cercle social et commencer ton histoire en créant ta fiche de liens (les rps seront dans le même post).
   Tu vas aussi devoir demander ton rang à cet endroit et choisir ton équipage.

   Si tu es amené à être absent(e), tu pourras nous prévenir en postant un sujet dans cette partie.

   Bon jeu !
   

   
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