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Invité Mar 18 Aoû - 22:32 | | NOM: Blackburn PRENOM(S): William Henry, dit Billy ÂGE: 23 ans LIEU DE NAISSANCE: Londres, Angleterre ETAT CIVIL: Célibataire GROUPE: Pavillon Noir AVATAR: Eddie Redmayne
William H. « Billy » Blackburn
gentleman △ Bien que William n'ait jamais vraiment porté grand intérêt à l'éducation stricte imposée par son père, cette enfance se ressent nettement dans son comportement d'adulte. Poli et bien éduqué, Billy sait se tenir en société, reste élégant pratiquement quoi qu'il advienne, et a une attitude envers les femmes bien différente de celle des autres pirates. Parfois surprotecteur envers les demoiselles, il n'est également pas avare en flatteries, et a pour habitude d'agir avec n'importe quelle jeune femme comme s'il s'agissait d'une lady de noble naissance. Cela lui semble simplement être du bon sens. Dans la vie quotidienne, sa galanterie et ses connaissances générales le définissent totalement, et malgré l'aversion que William porte aux bourgeois avec lesquels il a grandi, il reste fier d'être plus distingué que nombre de ses pairs.
réfléchi △ Étant assez attentif à ce qui l'entoure, et plutôt observateur, William est capable d'analyser rapidement la situation dans laquelle il se trouve, et d'agir en conséquence. De plus, il sait utiliser ses connaissances à bon escient, afin d'en faire profiter le plus grand nombre, mais surtout lui-même. Fin et malin, sa réflexion lui a déjà permis de se sortir d'une mauvaise passe, même qu'il n'en ait pas véritablement conscience. Également raisonnable, Billy ne se lance que très rarement dans des entreprises qu'il n'est pas certain de réussir, ce qui fait énormément chuter la liste de ses échecs. Malheureusement, sa position de médecin lui impose parfois de s'occuper de cas désespérés, cependant ses actions avisées permettent de limiter les catastrophes si une issue favorable n'est pas envisageable.
volontaire △ Billy a le goût d'apprendre, même s'il est probable qu'il n'osera jamais l'avouer, et de découvrir de nouvelles choses. De ce fait, il est partant pour s'enrichir dès qu'il en a l'occasion. Il n'a de plus pas peur de l'action et de l'aventure, même s'il a du mal à se contrôler une fois face à celle-ci, ce qui peut paraître paradoxal. Quoi qu'il en soit, William fera en sorte d'être disponible lorsque l'on a besoin de lui pour donner un coup de main. Il sera toujours disposé à venir en aide à ceux qui font appel à lui, et à se porter candidat lorsqu'il s'agit d'explorer de nouveaux horizons.
loyal △ Les membres de son équipage forment aux yeux de William une véritable seconde famille. Certes, il ne s'entend pas parfaitement avec tout le monde, mais il sait ce qu'il doit à ces marins, et il leur en sera à jamais reconnaissant. Billy n'est pas du tout le genre de jeune homme capable d'oublier de payer sa dette. D'ailleurs, être dans une situation où il doit quelque chose à quelqu'un l’insupporte au plus haut point. De même, il est fidèle, autant en amitié qu'en amour, et ne peut se passer de ceux qu'il aime. Ainsi, il rédige souvent de longues lettres adressées à ses proches, qu'il n'envoie pourtant jamais. Lorsque William éprouve de la gratitude envers qui que ce soit, il sera donc prêt à accepter de nombreux sacrifices pour prouver sa reconnaissance.
compréhensif △ A l'écoute des autres, Billy aime jouer le rôle de confident, si cela peut soulager la conscience de ceux auprès de lui. Il se montre bienveillant, tentant de prodiguer les meilleurs conseils possibles, et faisant preuve d'une véritable empathie. Calme et présent il a a tendance à inspirer la confiance, et il permet à tous de s'adresser à lui librement. Cependant, même s'il ne juge pas avant d'avoir pris connaissance de l'intégralité des faits, son avis est très tranché lorsqu'il parvient à se faire une opinion, et sa sentence est irrévocable. Car si n'importe qui peut s'adresser à lui pour à peu près tout et n'importe quoi, et qu'il tâchera d'être le plus juste possible, il sera pratiquement impossible de le faire changer d'avis par la suite. | doux △ Ce qui aux yeux de la population bourgeoise londonienne aurait semblé être une qualité exemplaire, s'avérait être plutôt critique dans l'univers de la piraterie. Sans être un véritable agneau, William est d'un naturel doux, aux gestes mesurés. La violence gratuite est pour lui une abomination, et ses pairs se comportant ainsi lui hérissent le poil. Ainsi, il lui est arrivé à plusieurs reprises d'être moqué à cause de sa gentillesse et de son pacifisme. Cela reste toutefois appréciable pour les marins de son bâtiment, lorsqu'il s'agit de prodiguer les soins nécessaires en cas de blessure ; dans un cas tel que celui-ci, un infirmier précautionneux et calme vaut mieux qu'une grosse brute armée d'une aiguille.
soupe-au-lait △ Même s'il tente de se contrôler au maximum, étant conscient qu'il s'agit là d'un de ses défauts les plus marqués, William a tendance à s'énerver très vite pour un rien. De surcroît, il est assez susceptible, et ses sautes d'humeurs semblent parfois inexplicables pour ceux qui l'entourent. Dans ce genre de situation, mieux vaut laisser Billy tranquille, seul dans son coin pour qu'il se calme, à moins de vouloir voir sa colère s'abattre sur vous. Au mieux, cela ne se traduira que par une moue bougonne, au pire par un langage châtié qu'il destine à quiconque osant s'adresser à lui lorsqu'il s'emporte véritablement. Toutefois, de tels agissements ne durent jamais bien longtemps.
indiscipliné △ Dès son plus jeune âge, William a eu du mal à se conformer aux règlements et aux consignes. Les ordres en général ne lui inspirent qu'une chose : la volonté de passer outre. L'interdit est à ses yeux bien plus intéressant, et lui donne le goût de l'aventure. Autant dire que Billy a sérieusement déchanté lorsqu'on lui apprit que les pirates suivaient eux-mêmes un code. Pourtant, et fort heureusement, ces règles ressemblaient plus à du bon sens qu'autre chose, pour un jeune homme ayant connu la rigueur des collèges privés londoniens. Malgré tout, s'il a l'occasion de n'en faire qu'à sa tête, il ne se gênera pas.
paresseux △ Moins il en fait, mieux il se porte. S'il le pouvait, Billy passerait ses journées à errer sur la plage, à profiter des embruns, ou dans son hamac à dormir voire à lire. Cependant, il est loin d'être naïf, et sait très bien que même s'il apprécie se la couler douce sur le pont du navire lorsqu'il fait beau, son travail et son implication lors des tâches quotidiennes seront les seuls critères qui lui permettront de s'enrichir et de progresser au sein de la hiérarchie de l'équipage. De ce fait, Billy fait semblant de s'occuper la plupart du temps, s'économisant pour être parfaitement en forme en cas de situation critique.
manque de sang-froid △ Les mauvaises langues diraient que William est un vrai couard, d'autres penseraient qu'il n'est juste pas très courageux. En réalité, Billy sur-réagit face à des événements qu'il ne maîtrise pas, laissant croire qu'il a peur ou qu'il est faible alors qu'il ne sait juste pas se contrôler et masquer ses sentiments. Toutefois, il n'est pas particulièrement téméraire pour autant. Quoi qu'il en soit, Billy panique pour pas grand-chose, ce qui peut clairement lui porter préjudice. En effet, William s'empourpre instantanément lorsqu'il est gêné, mais perd surtout ses moyens dès qu'il ne se sent plus entièrement maître de la situation. Or, à bord, c'est sa vie qui est en jeu... Sûrement une des raisons qui fait que William ne délaisse jamais très longtemps sa bouteille de rhum, qui lui permet de se prendre plus facilement du recul par rapport à ce qui l'entoure. |
Si un jour tu te retrouves devant un gars en train de se faire agresser par deux hommes, que fais-tu? Je commencerai par analyser la situation, à une bonne distance. Si j'estime alors que le fameux gars n'est pas en mesure de se débrouiller seul face à ses agresseurs, et que je ne risque pas de me mettre moi-même dans une position délicate, j'interviendrai probablement. J'imagine que j'interpellerai de loin les brigands, puis tenterai de les faire fuir, quitte à en venir aux mains pour parvenir à mettre fin à l'attaque.
As-tu déjà tué? Une seule fois, et je m'en souviens comme si c'était hier. Malgré tout ce que l'on peut dire, et notre égo qui nous impose de se montrer détaché face à un tel crime, cela reste un événement marquant. Je n'avais certes pas le choix, mais j'y pense assez régulièrement, m'imaginant ce qui se serait produit durant la suite de l'assaut si c'était mon adversaire qui avait pris ma vie et non l'inverse. Lorsque je tâche d'effacer ces images de mon esprit, j'en viens à réaliser que je risque de tuer à nouveau, et qu'il va falloir que je m'endurcisse sérieusement. Peut-être qu'avec le temps, je prendrai l'habitude d'être hanté de la sorte... Et c'est sûrement ça le plus inquiétant.
Crois-tu aux créatures surnaturelles? Tout cela ne représente à mes yeux qu'un ramassis de contes et de fables conçu pour effrayer les enfants ou divertir les marins les soirs d'ennui. Cependant, certaines personnes que je considère comme tout à faire respectables semblent y croire, ce qui d'un côté me fait douter quelque peu. Pourtant, je ne commencerai à croire à ces créatures que lorsque je les verrai de mes propres yeux. Et si les légendes s'avèrent réelles, mieux vaut continuer à passer à côté sans encombre.
PSEUDO: Ella, même si je n'en ai pas véritablement ÂGE: 21 ans COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM? En passant d'un forum à l'autre jusqu'à trouver celui qui me donnerait envie de reprendre le rp après de longues années... et j'ai craqué pour celui-ci :17: :25: (par contre je ne saurais pas dire quel est le dernier forum qui m'a permis d'atteindre le votre) DERNIER MOT? Longue vie aux buveurs de rhum, bien sûr ! :67: |
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| Invité Mar 18 Aoû - 22:33 | | Mai 1654 « Ne pleure pas. » Les yeux humides, le petit garçon leva la tête vers son père, droit et impassible à côté de lui. Ce dernier ne daignait même pas lui adresser un regard, ses propres prunelles fixées sur le pasteur à quelques pas devant la petite famille. William ne comprenait pas pourquoi sa sœur Mary, elle, avait le droit de laisser couler ses larmes, alors qu'ils partageaient tous deux le même chagrin. Les soi-disant bonnes manières qu'on lui inculquait, sous prétexte qu'il était un futur jeune homme et non une demoiselle, étaient d'après lui tout à fait ridicules bien qu'il n'ait d'autre choix que de s'y plier s'il ne souhaitait pas recevoir de sévère correction. C'est donc en ravalant ses sanglots qu'il porta à nouveau attention à l'homme d'église, qui récitait des prières, tentant de rester aussi détaché que son paternel. Mais même si Billy tâchait d'adopter au mieux l'attitude d'un homme de la haute société londonienne pour trouver grâce aux yeux du Dr Blackburn, il échouait lamentablement. Sa douce mère l'avait toujours défendu lors de telles situations, lui le petit dernier, le gamin roux qui faisait la honte de sa famille aux cheveux d'ébène. Mais voilà qu'elle n'était plus, que le pasteur saluait son âme de mère aimante, et qu'elle laissait le jeune William livré à lui-même à seulement six ans. Octobre 1662 Avec un sourire malicieux, William plongea la pointe de sa plume d'oie dans l'encrier. Non pas que les lignes à recopier en guise de punition pour avoir bravé le couvre-feu imposé par son instructeur l'amusaient. Au contraire, il trouvait cela à mourir. Mais il avait l'habitude, et avait désormais appris à écrire machinalement sans réfléchir, afin de laisser divaguer son esprit. Et son heure de retenue lui permettait de mettre au point son prochain plan d'attaque pour braver le long règlement dicté par son père. Le professeur des jeunes Blackburn, excédé par le jeune Billy, avait fini par mettre au courant le chef de famille du manque de volonté du cadet. De ce fait, le jeune rouquin avait été privé de dîner, bien que Christopher et Mary aient réussi à lui faire passer un morceau de pain, dans le dos de leur père. Même s'il était le seul enfant rebelle de la famille, il arrivait régulièrement à embrigader son frère et sa sœur dans ses bêtises. Toutefois, il acceptait d'en assumer seul les conséquences, ce qui dans le fond obligeait ses aînés à lui donner un coup de main de temps en temps pour se sortir des situations les plus périlleuses. Pourtant, cela n'allait pas durer indéfiniment, et Billy le savait très bien. Christopher allait embarquer sur un bâtiment de la Royal Navy dans le but de devenir officier, et Mary commençait déjà à avoir quelques prétendants sérieux qui lui offriraient un beau mariage. Ainsi, William profitait des derniers instants passés en leur compagnie pour refuser ouvertement de se soumettre à leur père, qui de son côté ne reconnaissait le benjamin comme son fils que par amour de sa défunte épouse. Juin 1666 Furieux, Billy jeta une chemise supplémentaire dans la malle, ouverte ou milieu de sa chambre. Deux heures auparavant, son père lui avait ordonné de faire ses valises. D'après Christopher qui entamait une brillante carrière militaire à bord d'un navire anglais, l'île de New Providence permettrait au Dr Blackburn de s'enrichir rapidement, tant les médecins qualifiés manquaient dans les Caraïbes. Pour le patriarche qui avait certes fait sa place au cœur de Londres, l’appât du gain restait le plus fort, et il n'avait pas tardé à préparer sa traversée de l'Atlantique. William avait donc été contraint de suivre, ce qui était loin de l'enchanter. Non pas qu'il y ait grand-chose qui le retienne à Londres, mais c'était une question de pur principe. Son père n'avait pas le droit de l'arracher à la terre qui l'avait vu naître, la terre qui désormais protégeait sa mère bien aimée. Cette ville, il l'avait parcourue des centaines de fois, accompagné de son frère et sa sœur. Tous ses souvenirs étaient ancrés dans les murs de pierre et les pavés. Et, très clairement, Billy n'avait aucune envie de s'en créer de nouveaux sur un continent inconnu. C'était donc hors de lui, envoyant balader tout ce qui se trouvait sur son passage, que William était parti faire ses bagages. Pour une fois, son père ne lui avait pas tenu rigueur de son comportement, mais le jeune homme ne l'avait même pas remarqué. Là où les jeunes du voisinage l'auraient envié, William ne voyait que des inconvénients à son départ imminent. Charles Town… Il était persuadé qu'il détesterait. Août 1666 Cela ne faisait que quelques semaines que William avait débarqué à New Providence, et en l'espace d'une dizaine de jours, il avait découvert trois choses qui allaient révolutionner son existence : le rhum, les femmes, et que l'argent suffisait à obtenir les deux précédentes. Si son éducation l'empêchait au plus profond de lui même de simplement dépenser quelques pièces d'or pour s'offrir les faveurs d'une demoiselle, il ne se privait pas au niveau de l'alcool. Du matin au soir, il passait son temps accoudé au bar ou à errer dans les ruelles de Charles Town une flasque à la main. Les Blackburn étaient suffisamment aisés pour que Billy ne se préoccupe pas de sa bourse, et puisqu'il n'était absolument pas enclin à suivre les pas de son frère dans la Royal Navy en respectant un code militaire, il se contentait de ne rien faire hormis boire. Cependant, la situation devenait intolérable aux yeux du père de famille, qui hésitait entre jeter directement son fils à la porte, ou le jeter après lui avoir permis d'avoir toutes les cartes en main pour s'en sortir. C'est ainsi que William dût suivre la formation dispensée par son paternel, au début contre son gré, afin de connaître les rudiments de la médecine. Pourtant, même s'il s'efforçait de conserver une mine désintéressée lors de ces cours quelque peu improvisés, sa soif d'apprendre prenait le dessus, et Billy se révélait être un élève plutôt doué, aux gestes doux et précis. De son côté, le Dr Blackburn qui n'avait jamais éprouvé la même affection pour le rouquin que pour les deux aînés, parvenait même à devenir fier de son fils à certains moments. Avril 1669 Depuis deux ans et demi, William jouait les assistants auprès de son père, une situation qui l'agaçait au plus au point. Cela lui permettait pourtant de redorer son image aux yeux de toute sa famille qui le considérait comme une sorte d'intrus, d'avoir un logement luxueux et confortable au cœur de Charles Town, et de gagner assez d'argent pour se payer tout le rhum qu'il voulait. Au fond de lui, Billy cachait une part d'insatisfaction et d'inconfort, son désir d'aventure grandissant et restant insatisfait. Sa volonté de s'enrichir l'avait plus d'une fois poussé à intégrer un équipage pirate, mais il n'avait jamais osé se présenter à la table d'un capitaine, ayant vu à plusieurs reprises de jeunes hommes aussi maigrichons que lui se faire refouler sous les quolibets. Le rouquin s'était donc résigné, et se contentait d'écouter d'une oreille discrète les récits d'explorations des marins qui profitaient de leurs nuits sur la terre ferme dans les bars. Comme de nombreux soirs, William avait pris place au bout du comptoir, buvant son alcool à grandes gorgées qui ne lui arrachaient même plus la moindre grimace. Aux premières loges pour observer la bagarre qui éclatait, il ne manqua rien des arcades et nez saignants, ni même du coup de feu venu de nulle part alors que l'on tentait de séparer les querelleurs. Alors que l'un des pirates hurlait à la mort, Billy posa calmement son verre, et vint au secours du blessé, mettant à profit ce qu'il avait appris. Le Dr Blackburn s'occupait principalement des nobles de New Providence, et les balles n'étaient pas monnaie courante dans son cabinet. Pourtant, le jeune homme fit de son mieux pour soigner la plaie du malheureux, qui mordait avec fureur dans un morceau de tissu roulé en boule. « T'es médecin ? » William leva un regard interloqué vers la grande silhouette se dressant devant lui, et se contenta d'un hochement de tête. « Bienvenue à bord, le rouquin. »Novembre 1670 Un pistolet à la main, William semblait perdu sur le pont du navire. D'habitude, lors des abordages, il se contentait de rester sur son propre bateau, à préparer ses fils et ses aiguilles en vue de soigner au plus vite les membres de son équipage ayant été blessés lors de l'assaut. La bagarre directe, ce n'était pas son truc. S'il avait décidé d'embarquer parmi les pirates, c'était pour s'enrichir dans des proportions démesurées, et non pour pouvoir exprimer librement sa violence. Mais cette fois-ci, le capitaine ne lui avait pas laissé le choix. Billy se retrouvait donc armé, à ne savoir que faire, ses camarades tournoyant autour de lui dans un brouhaha infernal. Planté sur place, le jeune homme n'osait bouger, de peur de se faire remarquer. Bien qu'il espérait passer entre les gouttes jusqu'à ce que le navire marchand finisse par se rendre, un homme se présenta devant lui, un sourire mauvais gravé sur le visage. Tandis que ce dernier se préparait à abattre son sabre, William leva son pistolet, et sans réfléchir, la main tremblante, appuya de toutes ses forces sur le gâchette. Ses paupières se fermèrent lors du tir, et il sentit les vibrations lors du recul de l'arme dans tout son bras. Immédiatement, il détesta cette sensation, mais encore plus celle de se sentir poisseux, couvert du sang d'un autre. Avec prudence, Billy ouvrit à nouveau les yeux, et posa ses prunelles noisette sur le corps étalé à ses pieds. Le rouquin n'osait plus bouger, s'étant reculé jusqu'à la balustrade du pont, et ce fût son quartier-maître qui dût venir le chercher, entourant ses épaules d'un bras puissant, pour le ramener à bord une fois l'attaque terminée. Profondément choqué, William savait au fond de lui-même que cette balle était pourtant sa seule issue pour s'en sortir. D'un autre côté, il sentait que le reste de l'équipage le respecterait désormais beaucoup plus, et qu'il s'était véritablement fait une place parmi eux. Il était devenu un vrai pirate. |
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| Invité Mar 18 Aoû - 23:18 | | Bienvenue mon cher Billy :69:
Je suis content que tu t'intéresses à notre forum. Désolé il y a peu de présence ces derniers temps, mais t'en fais pas, ça va revenir. Bon courage pour la suite de ta fiche :65: |
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| Invité Mar 18 Aoû - 23:21 | | Oh une nouveau :D Bienvenue ^^ |
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| Invité Mer 19 Aoû - 0:12 | | Bonsoir et bienvenue à bord moussaillon ! ! ! |
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| Invité Mer 19 Aoû - 0:24 | | Merci beaucoup à tous les trois :27: :27: :65: En ce qui concerne l'activité, ce n'est vraiment pas un souci. Avec un tel contexte, ça repartira forcément (et en attendant je pourrai approfondir des liens avec ceux présents) :95: Je termine ma fiche au plus vite ! |
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| Invité Jeu 20 Aoû - 11:16 | | Bienvenue parmi nous cher Billy !! :21: :4: Comme ça fait plaisir de voir des petits nouveaux :26:
Bon courage pour ta fiche et si tu as des besoins n'hésite pas à me contacter !! :6: |
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| Invité Jeu 20 Aoû - 20:45 | | Merci beaucoup jolie pirate :104: |
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| Invité Lun 24 Aoû - 0:12 | | Bienvenue et bon courage :) |
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| Invité Lun 24 Aoû - 21:51 | | Bienvenue par minou ! :14: (ouais, j'ai pas trouvé d'emote de chat...)
Bon courage à toi :) |
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| Invité Mer 26 Aoû - 20:10 | | Oh yeah Prudence, les roux au pouvoir ! Nate, tu as le mérite de m'avoir faite marrer derrière mon ordi, c'était absolument trop chou :106:
Merci pour votre accueil (même si je suis terriblement lente) :25: :27: |
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| Faye M. Read Jeu 24 Sep - 19:32 | Faye M. Read Administratrice pirate Date d'inscription : 16/03/2015
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| Bienvenue! Tu intègres le Pavillon Noir. Tu vas maintenant pouvoir recenser ton avatar dans le bottin ! A partir de maintenant tu vas aussi pouvoir te créer un cercle social et commencer ton histoire en créant ta fiche de liens (les rps seront dans le même post). Tu vas aussi devoir demander ton rang à cet endroit! La description de chaque rang disponible est rédigée dans ce sujet. Tu dois aussi choisir ton équipage. C'est important pour ton personnage! Si tu es amené à être absent(e), tu pourras nous prévenir en postant un sujet dans cette partie. Bon jeu ! |
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