ET UNE BOUTEILLE DE RHUM
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The Noon Dew {Harlow Montgomery}

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Mar 26 Mai - 16:14
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Debout face au port, Sarah avait le regard perdu vers l'horizon, coupé par les quelques voiles et cordages des navires amarrés. Les bras croisés devant elle, elle supportait tant bien que mal les rayons de soleil la frappant en plein visage. Malgré qu'elle soit arrivée sur l'île depuis quelques années, la demoiselle n'avait pas encore réussi à s'habituer à la brûlure de l'astre de feu. Sa peau bronzée faisait apparaître des tâches de rousseur sur son visage, tandis que se dessinait quelques tâches rouges sur ses bras, ou encore ses épaules. Le soleil ne lui faisait aucun cadeau, et ce même pour le peu de temps qu'elle restait dehors. Son travail l'obligeait à rester enfermée, à coudre et recoudre des vêtements chaque jour. Néanmoins, elle avait la chance de s'occuper de quelques livraisons, lorsque leurs clients le souhaitaient. Ces livraisons lui permettaient non seulement de prendre l'air, mais également de se faire un peu d'argent en plus, car ils étaient généralement très gentils en pourboire. C'est d'ailleurs pour l'une de ces livraisons qu'elle se trouvait face au port.

Midi tapante, le soleil était à son zénith. A bord des navires, les matelots s'activaient, entraînant un long mouvement de vas et vient pour embarquer les marchandises, ou les descendre. D'un air absent, l'anglaise les observer aller et venir, sans rien dire, presque sans rien penser. C'était presque un spectacle hypnotisant, mais pour autant, elle n'avait pas envie de retourner tout de suite à son gagne pain. Humer l'air de la mer, sentir l'air remplit de son sel sur la peau avait quelque chose de particulièrement agréable par cette chaleur quasi étouffante. Et pourtant, elle n'échangerait sa place pour rien au monde... Le Nouveau Monde lui avait peut-être tout prit, mais lui avait également permis de repartir sur de nouvelles bases, plus sûres, plus légales. Comme quoi les légendes que l'on racontait à Londres sur ces terres inconnues étaient vraies. Dire qu'il y a quelques années de ça, elle prenait tout ceci pour des idioties, voyant la misère partout, du moins dans son propre cas. Il faut avouer que Sarah avait tellement touchée le fond, qu'elle n'avait jamais espérée en sortir un jour. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Des petites gouttes d'eau commencèrent à perler sur le haut de son front, aux racines de sa longue crinière brune. D'un geste rapide, elle les essuya avec le tissu recouvrant son bras, d'un blanc cassé particulièrement propre. Mieux valait pour elle, me direz vous... Mais ce contraste de propreté entre autrefois et maintenant mérite d'être signalé.

Reprenant son panier désormais vide de tout vêtement, la jeune femme se décida -non sans mal- à quitter une bonne fois pour toute la vision du port. Ce n'est sans compter sur la masse importante de matelot s'étant formée durant sa "méditation", si bien qu'il lui était particulièrement difficile de circuler sans se faire bousculer. Dans sa barbe, elle commença à jurer, et décida de quitter les sentier battus pour marcher dans le sable et couper par un petit chemin qui lui prendrait, certes, un peu plus de temps, mais qui était beaucoup moins chargé en badauds.
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Lun 6 Juil - 21:20
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Une fois n’est pas coutume, Harlow avait débarqué à Port Royal dans un petit navire de commerce alors que le Lys Noir mouillait derrière les montagnes à l’abri des regards. Elle et ses compagnons avaient pour tâches de ramener à bord des matériaux essentiels pour la reconstruction du navire après une echaffourrée avec un navire corsaire. Le bateau ayant subit quelques dégats, le capitaine avait fait jeter l’encre dans le premier port qui s’était présenté à eux et avait déployé sur une équipe sur la terre ferme après avoir fait affaire avec un navire marchand mexicain. En l’occurrence, derrière le port. Pour ne pas être repéré par les soldats de la marine anglaise qui patrouillaient dans les docks.
La pirate avait sauté sur l’occasion. Harlow en profitait pour se dégourdir les jambes et se rafraichir la tête ; cela faisait longtemps que le bateau n’avait pas fait d’arrêt et elle s’était donc retrouvé fréquemment, trop fréquemment, en tête à tête avec son quartier-maître. Un changement de paysage, même pour quelques heures à peine, lui permettait d’alléger sa tentation. Ses parents n’auraient même pas le temps de recevoir de ces nouvelles, bien que ce soit l’excuse qu’elle ait utilize pour être de ceux à descendre sur la terre ferme.
Une fois sortis du port la tête basse et l’air de travailler pour le marchand d’épices, la petite équipe se sépara pour vacquer à ses occupations. Personne n’avait beaucoup à faire, et tout le monde voulait avoir un peu d’intimité après avoir vécut si longtemps les uns sur les autres. La plupart iraient surement dans une maison close. Harlow les regarda s’éloigner avant de se tourner vers l’échoppe d’un marchand qui bordait le port. Elle lui acheta deux poulies qu’elle attacha à sa ceinture avant de s’enfoncer dans la foule. C’était l’heure du capharnaüm, et il devint vite insupportable de se frayer un chemin dans cette foule. Pour ne pas avoir à envoyer une balle dans la tête du prochain qui lui enfonçait son coude dans le flanc, Harlow s’éloigna vers la plage.

Une fois plus à l’aise de ces mouvements, Harlow retira son chapeau et laissa couler ses cheveux sur ses épaules. Si l’heure avait été plus avancé et le port derrière elle moins bondée, elle se serait jeté à l’eau. Elle était en train de se tâter à mettre au moins ses pieds dans l’eau lorsque quelqu’un lui rentra dans le dos. L’instinct prenant le dessus, elle se retourna et sortie un mousquet de sa ceinture pour mettre en joug la possible menace.
Elle se retrouva face à une jeune femme plus jeune qu’elle et qui semblait douce comme un agneau. Elle n’abaissa pas son mousquet pour autant, mais plutôt continua de scruter la demoiselle. Quelque chose dans son visage faisait raisonner un echo dans ses souvenirs.

“ On se connait ? ”
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